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Histoire du Chocolat
avant le chocolat, il y a le Cacao
L’arbre
du Paradis Cacaoyer "Theoboma = nourriture des
dieux" est originaire d’Amérique centrale.
Les
Indiens
croyaient que seuls leurs dieux avaient le droit
de manger de ses fruits. Les Aztèques
utilisaient les fèves de la cabosse comme moyen
de paiement. Un lapin valait 10 fruits et une
jolie esclave 100.
Mais
ses
fèves leur servaient également à préparer un
breuvage amer et épicé, le xocolate. Les
Aztèques le qualifiaient de nectar et le
célébraient en tant que passerelle vers le ciel.
Aujourd’hui
encore
on est loin d’avoir décelé toutes les vertus du
cacao. Ce qui est sûr, c’est que le chocolat est
un excellent reconstituant et un stimulant,
qu’il a une influence favorable sur le cœur et
la circulation et qu’il peut déclencher des
sensations de plaisir et de bien-être.
Christophe
Colomb
fut le premier Européen à entrer en contact avec
le cacao. Les Indiens lui proposèrent de
commercer en utilisant des graines brunes comme
monnaie d’échange et l’invitèrent à consommer
une boisson curieuse, amère et piquante (qui fut
loin de le séduire) et il poursuivit sa quête
des Indes, ignorant qu’il avait découvert
l’Amérique… et le cacao.
Hernando
Cortez
rapportera en 1528 la fève de cacao en Espagne.
En remplaçant le poivre par le sucre de canne,
le chocolat devint plus doux et obtint un grand
succès à la cour d’Espagne. Pendant plus d’un
demi-siècle, l’Espagne garda jalousement le
secret de sa nouvelle boisson. Anne d’Autriche,
fille de Philippe II d’Espagne, épousa Louis
XIII et introduisit en 1615 le chocolat en
France. Très vite toutes les Cours européennes
adoptèrent cette boisson royale. Grâce à sa
saveur, mais aussi comme fortifiant et remède,
le chocolat devint la boisson à la mode de toute
la noblesse européenne.
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Du cacao au Chocolat
Le
cacaoyer
est un arbre dont la hauteur varie de 6 à 8
mètres à l'état sauvage. Il porte toute l'année
à la fois des feuilles, des boutons, des fleurs
et des fruits appelés "cabosses". Ces cabosses
poussent à même le tronc et sur les branches les
plus solides. Elles ont la forme d'un petit
ballon de rugby et pèsent en moyenne 500g. Elles
renferment 30 à 40 graines, les fèves rangées
dans une masse gélatineuse blanche.
LA PREPARATION DES FEVES
Lors
de
la récolte qui a lieu deux fois par an, les
fèves sont extraites des cabosses, débarrassées
de la couche gélatineuse qui les entoure, puis
mises à fermenter pendant plusieurs jours.
LA TORREFACTION
Vient
ensuite
la torréfaction, opération délicate qui consiste
à faire rôtir les fèves. Elle a pour but
d'éliminer l'eau qu'elles contiennent, de
développer leur arôme mais aussi de faciliter
leur nettoyage.
LE BROYAGE
Puis
les
fèves sont broyées. Elles se transforment alors
en une pâte grasse, à partir de laquelle on
fabrique le chocolat et la poudre de cacao.
LE CONCHAGE
La
pâte
de cacao est malaxée puis enrichie de sucre et
de beurre de cacao et éventuellement du lait,
pour la rendre encore plus onctueuse, elle est
ensuite brassée lentement dans des cuves
appelées conches. Cette opération dure de 1 à 3
jours et se fait à une température de 50 à 80°.
Plus le conchage est long, plus le chocolat est
onctueux et a de l'arôme.
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